Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 18:10
Après un voyage épuisant de 11 heures, entre Bafoulabé et Bamako, de 1 h du matin à midi, une chance extraordinaire m'est donnée d'être reçue chez Olivier et Fenny, rencontrés "par hasard" l'été dernier, chez Caroline et Stéphane, lui-même rencontré à Manantali lors de mon premier trek !
Fenny est hollandaise et travaille à l'ambassade des Pays Bas, Olivier, lui, est dans le commerce des 4X4. Ils quittent l'Afrique dans quelques mois pour réintégrer Bruxelles et l'Union Européenne pour laquelle Fenny va travailler.
Leurs 3 enfants, Anouk, 10 ans, Jules, 8 ans, Pauline, 6 ans, sont trilingues et sautent d'une langue à l'autre d'une façon déconcertante! Entre eux, ils parlent anglais,( ils sont à l'école américaine de Bamamko) avec Fenny, leur maman, ils parlent hollandais, avec Olivier,leur papa, ils parlent français . Le tout impeccablement et sans hésitations ! Impressionnant !

Ils ont une pensionnaire extraordinaire : une très belle chouette-effraie, récupérée  blessée dans la rue : des gamins lui ont cassé une aile pour jouer au jeu cruel du "ballon-volant".
Emmenée et soignée chez le vétérinaire, ils ne savent pas encore si elle va survivre à ce traitement brutal. 

 Ils habitent une très belle villa et cet environnement privilégié est comme une maison de repos, de convalescence, une remise en forme bien agréable, à ce moment de mon voyage. La douche chaude à l'arrivée restera gravée dans ma mémoire !!! Et avec internet à la maison, je n'ai pas besoin de courir au cyber-café .
Mes forces reviennent peu à peu et je re-mange de tout, protéines obligent ...

Il ne fait pas encore trop chaud, l'harmattan rafraîchissant l'air. Dommage, l''eau de la piscine n' est qu' à 21° ce matin, trop froid pour moi, mais que les nuits sont agréables dans ce grand lit !
Merci à Fenny et Olivier !

Mes demandes de visas pour le Burkina et le Mali ( pour le retour) sont en cours. je pense quitter Bamako, jeudi matin aux aurores. 
(Entre nous, très cher le visa pour le Burkina : 28 000 Fcfa, un peu moins de 40 euros ... )
Mais bon, les éléphants, ça n'a pas de prix et ils m'attendent à Boromo ! J'espère qu'ils seront au rendez-vous et que je n'aurai pas trop à les chercher ...

A bientôt donc, pour ces dernières aventures africaines ...
Partager cet article
Repost0
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 17:31

   Il y a parfois dans la vie, des moments d'une telle intensité dans l'émotion et la joie que vous vous sentez transporté dans une autre dimension, instantanément, vous êtes envahi par la chaleur de la compassion, par l'incommensurable bonheur du vrai amour, pur, sans calcul, sans retour...

DAFA est en VIE !
C'est la récompense inattendue de ces 500 km de souffrances, de peines et de fatigues !

DAFA est en VIE !
" tu m'as beaucoup manqué " furent ses premières paroles.
Puis elle m'a souri et j'ai pris sa tête dans mes bras et l'ai longuement embrassée et serrée contre moi .

DAFA est en VIE !
Petite jeune fille si triste et seule, tu souris enfin !

 

J'ai passé 3 jours près de toi dans la pénombre et la solitude de ta couche. Tu venais de faire, toi aussi, une crise de palu assortie de la fièvre typhoïde...comme c'est bizarre ...
Ta mère m'a dit que tu ne mangeais plus, ne buvais plus.
 Alors, je t'ai un peu gâtée pour que tu reprennes goût à la vie .
D'abord les sachets de réhydratation qui me restaient, bois, petite Dafa et des comprimés d'antiinflammatoire.
Tu avais envie de chocolat ? J'ai trouvé des biscuits et du lait chocolaté .
Tu avais envie de poulet? ? Toutes les deux, nous avons mangé 1/2 poulet bien grillé et des macaronis.
Tu avais envie de petits pois ? Je t'ai trouvé une boîte et l'ai agrémentée d'une bonne vraie purée de pommes de terre "à la française" , mais sans beurre, Cela n'existe pas , ici .
Assise dans ta petite chaise d'enfant, la tête appuyée contre le mur, tes petits doigts recroquevillés arrivent encore à tenir une fourchette et à la porter à ta bouche ...Et tu as mangé, un peu, avec le sourire entre deux bouchées! 
Tu n'avais plus souri depuis plus d'un an, m'a dit ta mère .
Je t'ai demandé ce qui te ferait plaisir, ce que je pourrais te ramener de Bamako. Après un long silence et quelques grimaces d'hésitation, voici ce qui te ferait plaisir : 
- une poupée avec des habits
- une montre
- un débardeur comme le mien 
- une paire de boucles d'oreilles
Je rajouterai une boîte de chocolat en poudre Nesquik. Tu aimes tellement le lait au
chocolat! 

Il est possible d'envoyer à DAFA, des colis et courriers en passant par le directeur de la radio de Bafoulabé,  qui est aussi directeur de la mission norvégienne, un ami.
Alors, si le coeur vous en dit, et pour quelques euros, vous pouvez lui faire parvenir, mais pas tout le monde à la fois! du courrier, elle sait lire, des livres pour enfant écrits gros, des tee-shirt et débardeurs et slips, taille 6/8 ans. pourquoi pas un MP3 ( je ne sais si c'est le nom ... ) pour écouter de la musique .
Tout ce que vous trouverez  lui fera plaisir. Elle n'a RIEN, Elle passe sa vie couchée par terre sur un petit matelas, avec comme seule distraction la télé de temps en temps ,car cela la fatigue beaucoup. 

Je lance donc cet appel et vous donne l'adresse où vous pouvez envoyer de temps en temps un colis, une lettre ...

 

Radio KAASA LAMBE
Diallo Amadou
( pour DAFA , fille de Sékouba Cissoko )
BAFOULABE - KAYES
MALI

Merci pour la petite Dafa, qui souffre de cette solitude physique et morale dans laquelle elle survit depuis de nombreuses années. Elle a 16 ans ...

 

 

Partager cet article
Repost0
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 16:56

 

 

 

 

 

 

Mali-Sadio

 

 

 

" La légende de Mali-Sadio occupe une place de choix dans le patrimoine culturel de plusieurs pays de l'Afrique de l'ouest, notamment le Mali, le Sénégal, la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau, la Gambie.


   Jeune hippopotame au chanfrein blanc et aux pattes blanches jusqu'au garrot, Mali-Sadio était unique parmi ceux de sa race.


   Il apparut pour la première fois aux humains à Bafulabé ( Bafoulabé ) ville historique où se rencontrent deux fleuves dont les eaux cheminent ensemble sans se mélanger, le Bakoye à l'eau teintée de la couleur du lait et le Bafing à l'eau teintée de la couleur du henné .


   Il se lia très vite d'amitié avec les enfants de la ville de Bafulabé et venait tous les jours ou presque jouer avec eux sur la rive du fleuve Bafing. 
   Mais en même temps que ses jeux bruyants avec les enfants importunaient certains, ses particularités physiques et l'influence envoûtante qu'il semblait exercer sur ses amis éveillaient en d'autres des envies de meurtre.


   Ce sont les aventures extraordinaires de ce jeune hippopotame sans pareil que Doumbi-Fakoly raconte dans ce livre : Mali-Sadio ( l'hippopotame de Bafulabé ) " .
Ed. Menaibuc  ( menaibuc.com )



                                             http://www.menaibuc.com/Mali-Sadio-l-hippopotame-de

Partager cet article
Repost0
4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 21:09
Reçu un coup de fil de Doris à l'instant ! Elle vient d'arriver à Bafoulabé et passera ce soir sur France Inter dans la géniale émission "Allô la planète" après 23h15... Le mp3 sera évidemment sur le blog ensuite...

Chapeau bas, Doris !

Amitié,
Laurent

Partager cet article
Repost0
2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 11:06
Suite ...jusqu'au 2 février 2009

   J'étais donc couchée dans cette chambre sale et triste, étouffant sous ma tente - moustiquaire, lorsque  j'ai senti venir la crise de palu, insidieusement, sournoisement, inexorablement.
   Le samedi matin, j'ai pris mes comprimés de "Plasmotrim" et j'ai attendu, mal au coeur, diarrhée, vomissements, tout y était !
   Je demande à être logée dans une autre famille car celle-ci, sans doute débordée par les "évènements" et ne parlant pas un mot de français, me laisse complètement tomber !!!!
   Et là, c'est le branle-bas de combat: il est 20h, soutenue par deux hommes, chancelante et nauséeuse, on m'emmène droit au dispensaire, que je refuse, les matelas en skai puent le sang et la mort. Le maire, le sous-préfet, le chef du village, et le policier viennent me visiter!
   Le policier me fait subir un véritable interrogatoire auquel je réponds les dents serrées, jusqu'au moment où il me demande ma religion! Là, je ne peux m'empêcher de lui demander quel rapport avec mon palu ? Il se confond en excuses, prétextant que c'est pour ma sécurité, sous-entendu : comme ça ,si j'y laisse ma peau on saura où me mettre ...je plaisante mais sur le coup je ne plaisantais pas ..
   Ils veulent aussi savoir mon contact en France, là je refuse tout net, (c'est écrit dans mon carnet de santé ... mais je ne leur dis pas ).
   Finalement, un jeune homme , Alikao, me propose de m'emmener chez lui ! OUF! Je suis "sauvée" ! Il parle très bien le français et est tellement gentil !


Alikao, mon sauveur!

   Arrivée chez lui, sa maman se met en quatre pour moi, on me donne le meilleur lit, un petit seau, de l'eau que je ne peux pas boire, et plusieurs personne m'apportent des plats différents auxquels je ne touche pas, bien évidemment .
   Le dimanche, mon état s'empire, j'ai senti qu'il y avait autre chose, en plus du palu , mais quoi ?
   Et le lundi, ne voyant aucune amélioration, vers 15h30,  je demande qu'on appelle mon ami le Dr Dembele, pharmacien à Kayes !
   J'étais donc en brousse, dans cette petite ville de Diamou, pas de route, juste une piste et le train de temps en temps quand il n'a pas déraillé !
Le 4X4 envoyé par Dembele arrivera à 22 h avec à son bord un médecin, un infirmier et un chauffeur ! Dembele a eu bien du mal à trouver un véhicule en état pour faire cette piste . Aucune ambulance, aucun véhicule de la protection civile en état pour venir me chercher...
   Dembele est un homme réputé et respecté. Il a de nombreuses connaissances. C'est un grand religieux, pratiquant le mouridisme et aussi chercheur en mathématiques . Je ne sais plus auprès de qui il a trouvé ce 4X4 , presque flambant neuf!
   J'ai trouvé le temps très long, mais Alikao restait en contact téléphonique permanent avec Dembele .
On se serait cru dans "Urgences" !
   10/8 de tension, mais complètes déshydratation et dénutrition  ...
Les "fièvres" tropicales avaient eu raison de moi en 3 jours .
Je ne tenais plus debout, je tremblais, au bord de tomber dans les pommes !

   Les 3 heures du retour, pour faire 45 km, furent un enfer ! mal au coeur, mal au ventre, mal à la tête, mal partout, faim et soif, ballotée, agitée, secouée, cette piste n'en finissait plus . J'avais la tête posée sur les genoux d'Alikao, qui avait décidé de m'accompagner, ce qui me procurait un certain confort!
Jamais je n'aurais imaginé tomber si bas en si peu de temps, je voyais déjà la fin du voyage avortée, la déception de tout le monde et de moi en premier lieu!
    Mais non, je m'en sortirai encore ce coup-là ! Et j'irai jusqu'au bout! Je suis têtue!
   Arrivée à Kayes, on m'emmène à l'hôpital directement ! J'avais une cour qui m'attendait !
   On m'examine, j'ai très mal à l'estomac,  il faut dire qu'il est vide depuis 3 jours... On me donne une chambre "particulière", coût: 5000 fcfa par jour, 7,50euros !Oh, rien à voir avec ce que vous connaissez ...
   Un lit dont le matelas en skai est déchiré, pas de draps, une table de lit qui par miracle roule encore, une potence pour accrocher les perfs, les toilettes, n'en parlons pas ...
   Quelle chance d'avoir comme ami le Dr Dembele,docteur en  pharmacie : à 2 h du matin,  il est allé chercher l'ordonnance et tout ce qu'il fallait pour me faire les perfusions en toute sécurité ! Et il a pris le temps de faire des courses pour que je ne manque de rien: un paquet de Kleenex, une bombe anti-moustiques, une boîte d'ananas ( dont je rêvais ), un pot d'olives vertes, des jus de mangues et goyaves, du thé au citron soluble, des biscuits, de l'eau de source,  j'ai peur d'en oublier ...du mile...
Merci, Bréhim, je n'oublierai jamais .




Enfin, à 4 h du matin, je peux m'assoupir, Alikao se couche par terre sur mon petit matelas de voyage. Je suis sauvée car qu'avais-je de plus que le palu ? La fièvre typhoïde ! Eh oui, je ne savais même pas que cela existait encore et sous quelle forme !!! C'est comme un gros palu ,en plus grave... Les deux analyses étaient positives .
Réhydratation, glucose, antibiotique, antipaludéen, antispasmodique, anti je ne sais plus quoi ... 48h de ce traitement de choc et me voilà de retour dans la famille de Bréhim.
Merci du fond du coeur à Brehim, à Amy, aux enfants, à Kadja, tous se sont occupés de moi comme si je faisais partie de la famille .
 


Mamadou, Amy et Bréhim


Kadjia

    Nous sommes aujourd'hui, lundi 2 février, et je repars demain matin en train, pour Diamou, où m'attend Alikao, qui m'accompagnera aux chutes de Gouina. Impossible de les manquer, elles doivent disparaître sous les eaux d'un barrage dans quelques années .


LES CHUTES de GOUINA











Partager cet article
Repost0
1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 16:22
Et les villages se suivent et s'enchaînent sans problèmes !
Fatola, Dimbagnouma, Marena, Kérouané, Ségankané, et Karéa !
Au passage j'achète du bon pain tout droit sorti du four et j'amuse bien les "vieux" qui se chauffent au coin du four , en sortant de quoi faire un petit café!


Je pensais m'arrêter et dormir à Karéa, 20 km dans la journée, c'est bon.
Mais au bout de 3 heures, les gosses étant tellement impolis, rentrant par la fenêtre ou la porte, personne ne les surveillant, je reboucle mon sac et repars pour le village suivant à 6 km, au pied d'une grande "montagne" : Dinguira. comme un dôme dans la brume de poussière de sable .
Je m'aperçois que je suis capable de marcher 26 km  avec une bonne coupure de repos !




la montagne de Dinguira

Dinguira-Logoba. Quel bel endroit! C'est comme un grand cirque de 180 °Il faut en faire le tour pour arriver à Logoba. Je me perds au milieu des rochers et des zébus ! J'entends des voix d'enfants, je m'en rapproche doucement puis la jeune fille veut des photos, OK, pas de problèmes !


petits bergers peuls


Ils me remettent sur la bonne piste, parcours très accidenté. C'est la saison des amours chez les rolliers!
Je suis entourée d'une bulle de coton, sur 360°, au loin,  car tout est estompé et flou .
Ca ne m'empêche pas de croiser de magnifiques perroquets vert et jaune et de belles perruches vertes à grande queue.

A Logoba, en attendant de traverser en pirogue pour rejoindre Diamou, d'où je partirai pour les chutes de Gouina, je suis une fois de plus atterrée quand on m'annonce froidement, qu'ici,on tue et les chimpanzés et les hippopotames.
 Je rencontre même le chasseur, un jeune à l'allure fière, qui a cloué devant sa porte une magnifique peau de serpent ...
C'est la "gloire" quand on tue un de ces animaux pourtant protégés..ou semi-protégés, rares c'est sûr.


C'est plongée dans mes réflexions que je suis le groupe qui m'emmène au fleuve.



Je gagne Diamou en charrette, il est 19 h et je grelotte, je ne me sens pas bien ...
J'installe ma moustiquaire et me couche ...
Partager cet article
Repost0
1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 14:04

Tout avait bien commençé par la visite des chutes du Félou, pas trop d'eau malheureusement, c'est déjà la saison sèche ! Mais très beau cadre assez sauvage . et  du Fort de Médine.
Donc, Kayes-Doussoukane, 5 km, juste pour sortir de ville !
Doussoukane-Fatola, 16 km : à la sortie du village, il faut traverser un petit affluent du fleuve et je ne vois que 2 pirogues noyées sous les eaux !
"On ne va pas traverser avec ça ? " m'exclamai-je ?
"Mais si, tu vas voir !" me répondit le jeune homme !
Je n'étais qu'à moitié rassurée, mais il faut toujours faire confiance aux gens du pays !
Et, effectivement, après avoir agiter la pirogue, d'avant en arrière, énergiquement, l'eau s'évacuant d'elle-même à chaque secousse, par l'avant et l'arrière, en 5mn la pirogue flotte, il ne reste plus qu'à écoper le fond ! Le bras de fleuve n'étant pas large, nous aurons le temps de tarverser avant qu'elle ne se remplise à nouveau !
Je suis sur une jolie piste assez accidentée, variée et enfin je me régale ! Mal nulle part, les pieds ampoulés, les chevilles enflées ne sont plus que de mauvais souvenirs . Je suis heureuse et marche allègrement, saluée de temps en temps par mon rollier qui, bizarrement se rapproche de plus en plus de moi, à peine deux mètres parfois ... Ca, c'est nouveau et il veut sûrement me dire quelque chose, mais quoi ... Pour la première fois, j'ai pu le photographier, pas trop mal, je crois !
Arrivée à Fatola, des femmes et jeunes filles m'invitent à me reposer et me demandent avec insistance de rester ce soir, c'est la fête de mariage de Fanta ! Etant baptisée Fanta, moi aussi, je ne peux qu'accepter leur invitation !  et puis cela fait 16 km que je marche, cela suffit pour aujourd'hui ! Elle a 16 ans cette jeune mariée, et son mari VIEU, travaille à Barcelone . Ce qui veut dire qu'elle va rester seule un an voire deux ans ...avec un enfant à chaque visite...Elle m'a dit qu'elle voulait continuer l'école mais sa famille s'y oppose : une jeune mariée doit travailler à la maison .

Le soir, à la nuit noire, la fête commence : les griots, sont là, les tams-tams et une foule innombrable ! Après quelques danses dans la cour de la maison, tout le monde se déplace sur la place voisine . Il fait un froid de "canard" avec un vent glacial, mais cela n'a l'air de déranger que moi !!! Un grand feu est allumé histoire de réchauffer l'athmosphère . Comme la mariée n'a pas le droit de danser, je reste avec elle, moi non plus je n'ai pas envie de danser !


Partager cet article
Repost0
19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 18:04

 

  En beauté, j'espère et j'en suis sûre : un signe infaillible s'est produit, tout à l'heure, alors que nous sortions de chez Brehima, mon ami pharmacien . Nous étions dans sa "mercédes," lorsque mon regard fut attiré par une présence insolite à cet endroit , dans la cité, à quelques mètres de la maison, sur un fil électrique : mon beau rollier était là !
    Il m'a dit : " allez, vas-y, tout est bon, tes pieds, les papiers, la piste ! "
Vous rigolez, mais pour moi, c'est un signe qui ne m'a jamais trompée...

    Donc, ça y est, c'est vrai, tout est prêt, reste à boucler le sac à dos demain matin de bonne heure !


nouveau look !

 

 

 

sortie du tailleur...

 


nouvelles pompes...

 

 

                                          nouveaux bandages gras pour la nuit !!


 

merci au staff du cyber à Kayes

 

 

 

Merci Amy

 

 

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 19:40
Encore un faux départ!
C'est le voyage des départs retardés ou différés, mais il vaut mieux prendre toutes les précautions nécessaires !
Les renseignements concernant mon itinéraire de Kayes à Bafoulabé m'ont été donnés ce midi, je peux donc partir en toute sécurité !
Reste un autre problème qui sera solutionné demain matin : faire viser mon passeport, puisqu'à la frontière à Khabou, entre la Mauritanie et le Mali, il n'y avait pas de poste !
Donc, demain matin, direction l'aéroport de Kayes à 10 km pour avoir ce tampon indispensable si je veux sortir sans encombres du Mali ! Je serai accompagnée dans cette démarche par quelqu'un qui connaît bien les douaniers et autres policiers !
Avec l'espoir de quitter Kayes, demain ou dernier délai mardi !
Heureusement que je ne fais pas la course ...et puis , mon ex-ampoule a eu le temps de se cicatriser complètement !
La connexion étant plus que hyper lente, je ne vous transmets pas de nouvelles photos . Il faudra attendre que j'arrive à Bamako à la fin du mois , si tout va bien ...
Bon courage à tous !
Et merci d'être présents ...
Partager cet article
Repost0
18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 16:08

 

Un article de presse: Immigration / Emigration



Une chanson du groupe Godon:

 

Bienvenue En France

Je suis sans papier
Sans arbre et sans patrie,
Ils disent que je n'ai pas été,
Que je dois retourner au pays.
Je suis le corps du labeur,
Depuis des années, sans peur,
Dans le coeur de la paix.
Moi, de la société, l'étai,
J'attends l'arrache-peur.

Si je quitte la France, je retourne à l'errance
Bienvenue en France, (j'étais) bienvenu en France
Bienvenue en France, (j'étais) bienvenu en France (bis)

Je refuse de céder
Au silence imposé
M'engager pour mes frères
Reconduis aux frontières
La chasse est ouverte
Des milliers par charter
La liberté bafouée
Faire plaisir aux français
J'attends l'arrache-coeur.

Si je quitte la France, je retourne à l'errance
Bienvenue en France, (j'étais) bienvenu en France
Bienvenue en France, (j'étais) bienvenu en France

Peur de l'étranger,
Pas pour l'exploiter
Tu protèges tes billets
Les faciès stigmatisé
T'exclues tes propres enfants
Devenus si gênants.
Ils voulaient vivre en paix,
Juste vivre en paix,
J'attends l'arrache-peur

Si je quitte la France, je retourne à l'errance
Bienvenue en France, (j'étais) bienvenu en France
Bienvenue en France, (j'étais) bienvenu en France (bis)

Texte de Jérôme Bouvard et Dominique Godon
Musique de Godon

http://www.godon.org/

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de darjela
  • : trek rive droite du fleuve Sénégal, Mali et Guinée, 640 km en solo
  • Contact

Recherche

Liens